Le festival LATCHO DIVANO au Cinéma Les Variétés du 10 mars au 8 avril 2017

à l’occasion de la 10e édition du festival LATCHO DIVANO dédié aux cultures tsiganes (Concerts, Cinéma, Expositions, Théâtre, Lectures, Stages) à Marseille du 10 mars au 8 avril 2017.

toutes les infos sur le festival : www.latcho-divano.com

Une exposition et 2 projections spéciales au cinéma Les Variétés :

Soirée Documentaire consacrée à Matéo Maximoff (écrivain, cinéaste, photographe tsigane)

en présence de Nouka Maximoff, sa fille et héritière artistique

Mardi 28 mars 2017 à 20h00 (Tarifs habituels du Cinéma) :

  • Les Oubliés de l’Histoire : Matéo Maximoff de Jacques Malaterre (France- 2017-26 min)

Arte consacre un épisode de sa remarquable série « Les oubliés de l’Histoire » à Matéo Maximoff, retraçant son parcours de vie exceptionnel. Ecrivain autodidacte, lecteur inconditionnel et photographe, Maximoff est l’un des tsiganes qui aura le plus marqué leur histoire par ses combats et convictions pour son peuple.

  • Le passeur de mémoire de Léna Rouxel (France-1999-25 min)

Léna Rouxel rencontre Matéo Maximoff pour la première fois le jour de ses 80 ans. Elle voit en lui l’avocat du peuple tsigane consacrant sa vie à le défendre et se battant contre sa discrimination. Elle raconte ici la vie de l’écrivain et historien de la communauté tsigane et de ses traditions.

  • Mémoire du voyage de Cheikh Djemaï (France-1992 55 min)

« Mémoire du voyage » s’interroge sur les Roms et la façon de faire perdurer leur histoire. Ces voyageurs qui parcourent l’Europe depuis maintenant cinq siècles possèdent une riche et mystérieuse histoire souvent méconnue que ce documentaire souhaite mettre en lumière. Ce témoignage à plusieurs voix de Roms français nous conte leur histoire, leur mode de vie, les difficultés de celui-ci et leur désir de voyage.

Jeudi 30 mars 2017 à 20h00 (Tarifs habituels du Cinéma)

Avant-première du film Django d’Etienne Comar (France-2017-1h57) sortie nationale 26 avril 2017, avec Reda Kateb, Cécile de France, Bimbam…

A l’issue de la projection, Caroline Godard, de l’association Rencontres Tsiganes, évoquera le Samudaripen (génocide des Tsiganes) avec Gigi Bonin de l’association Mémorial des nomades de France.

En 1943 pendant l’occupation allemande, le tsigane Django Reinhardt, véritable “guitare héros”, est au sommet de son art. Chaque soir il fait vibrer le tout Paris aux Folies Bergères avec sa musique swing alors qu’en Europe, ses frères sont pourchassés et massacrés. Lorsque la propagande allemande veut l’envoyer à Berlin pour une série de concerts, il sent le danger et décide de s’évader en Suisse aidé par une de ses admiratrices, Louise de Klerk.
Pour passer, il se rend à Thonon-les-Bains, sur les bords du lac Léman, avec sa femme enceinte, Naguine, et sa mère Negros. Mais l’évasion est plus compliquée que prévue, Django et ses proches se retrouvent plongés dans la guerre. Pendant cette période dramatique, il n’en demeure pas moins un musicien exceptionnel qui résiste avec sa musique, son humour, et qui cherche à approcher la perfection musicale…
De retour à Paris, Django conduira le « Requiem pour mes frères tsiganes » pour orgue, orchestre et choeur. Jouée une seule fois à la Libération, cette messe funèbre dont la partition est aujourd’hui perdue est dédiée à tous les Tsiganes massacrés par la barbarie faciste pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Espace exposition du cinéma : Exposition MATÉO MAXIMOFF, Photographe

Du mercredi 15 Mars au dimanche 2 Avril 2017 tous les jours de 13h30 à 22h00
Une exposition proposée par la médiathèque Matéo Maximoff/Fnasat-gens du voyage, Paris.

* Visite commentée de l’exposition par Nouka Maximoff le jeudi 28 mars à 18H00
Inscriptions indispensables : latchodivano@yahoo.fr

Matéo Maximoff, écrivain tsigane
Latcho Divano a souhaité rendre hommage à Matéo Maximoff (1917-1999) à l’occasion des 100 ans de sa naissance. Il incarne la transmission de la culture tsigane, la collecte d’un patrimoine oral et écrit. Ce rôle de passeur entre le monde rom et le monde gadjo a été l’œuvre de sa vie.

Ecrivain, cinéaste, photographe, il a multiplié les supports d’expression pour communiquer cet héritage culturel. Ce n’est qu’avec un simple Instamatic Kodak et un remarquable sens du cadrage que Matéo Maximoff débute son travail photographique, désirant avant tout que nous voyions son peuple « comme il était, et non comme on l’imaginait ». Certaines de ses 20 000 photos lui ont permis d’illustrer ses romans, notamment son premier livre-photos édité 4 ans avant sa mort en 1995.
Lors de la préparation de l’exposition, le festival a souhaité mêler le travail photographique de Matéo Maximoff à celui d’Elisabeth Blanchet, plutôt que d’avoir deux expositions séparées. Les images de gens du voyage au Royaume-Uni de la photographe apportent une certaine continuité au travail remarquable de transmission de la culture tsigane de Matéo, et un éclairage sur le quotidien de communautés peu connues en France.

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